LA MAISON DU HAUT
J’ai entendu les vitres se briser
la nuit était complète
les oiseaux de mer au faîte de leur concert
la mer se fracassait sur les brisants
les trompes de brume
une multitude de hublots illuminés
et les gréements supportant le givre en chevelure
le navire passait au large
je vivais dans la maison accrochée à flanc de falaise
le chemin muletier glissait aux heures de grande tempête
il était encombré de rocaille
de branches dispersées
j’admirais ce paysage marin
la crête des vagues
l’écume
les ombres furtives des albatros
elle chanta
et sa voix couvrit
le grondement sourd
des flots.
L’horizon était illuminé, le rouge cramoisi du couchant.
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