TERRE DE COMBATS
J'écoute répéter"ad libitum" cette phrase dans la nuit chaude, parfumée, d'un BEYROUTH échauffé.
" C'est l'heure.... C'est l'heure....."
Un murmure.
Des longs cheveux souples caressent mon front, mes paupières encore pleines de sommeil, mon torse et mon ventre,
La muse qui m'accompagne me fait savoir qu'aux premières lueurs de l'aube il faut s'approcher du bord de la terrasse, écouter les combats de rue, les bombardements venus des navires ancrés au large, les cris de détresse d'enfants jetés à la rue. La fumée acre des combats, des incendies irrite ma gorge, une angoisse étrange fait battre mon cœur et des larmes perlent sur mes yeux.
La muse qui m'accompagne me fait savoir qu'il faut prier.
Rendre compte plus tard des atrocités.
Et soudain une gerbe de feu.
L'odeur de l'essence répandue
Les véhicules déchiquetés
Le quartier du marché aux fruits dévastés
Une foule saisie d'effroi.
La terrasse de l'hôtel HILTON,
Je vis dans ce lieu depuis le début des hostilités, caché par des tentures aux couleurs du désert,
Et pour accéder à ma cache un labyrinthe d'escaliers, de chambres éventrées,
de corps amoncelés qu'il faut enjamber.
La foule apeurée, hurlante,s'engouffre dans le labyrinthe,
Se piétine....
La muse qui m'accompagne me fait savoir qu'il faut prier.
Rendre compte plus tard des atrocités.
Et soudain une gerbe de feu.
L'odeur de l'essence répandue
Les véhicules déchiquetés
Le quartier du marché aux fruits dévastés
Une foule saisie d'effroi.
La terrasse de l'hôtel HILTON,
Je vis dans ce lieu depuis le début des hostilités, caché par des tentures aux couleurs du désert,
Et pour accéder à ma cache un labyrinthe d'escaliers, de chambres éventrées,
de corps amoncelés qu'il faut enjamber.
La foule apeurée, hurlante,s'engouffre dans le labyrinthe,
Se piétine....
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