Les
petits matins sont frais.
Presque
froids.
La
nuit desserre son emprise
chante
le chardonneret
une
grive se querelle
se
cache le rouge gorge
Les
ange prennent leur essor, une poussière lumineuse,
les
étoiles pâlissent,
la
lune met un masque,
les
lèvres des amants se séparent
leurs
corps épuisés par les ébats nocturnes
se
détachent,
leur
chant est silencieux
des
larmes
la
jouissance du petit matin.
Le
cavalier solitaire
parcourt
une lande de bruyère
la
rosée
l'étalon
noir, luisant,
le
sexe tendu
la
mousse rosée sous le cuir de la selle.
Le
hennissement du mâle.
Entre noir et blanc
RépondreSupprimerLa vie passe sans temps
Faits sans états
Que ne posent les mots...
Douce soirée Christian
J'espère que tu vas bien
Bisous