J'enlace
le tronc
Mon
visage épouse la rugosité de l'écorce
Se
griffe
Saigne
le
visage les lèvres la langue,
lécher
le suc écoulé de la fissure profonde
ouverte
par la luisance de la hache,
et
le gel ronge la cicatrice.
Mes
oreilles bourdonnent, on dirait un chant de basse continue, par
instant le chant d'un oiseau,
un
craquement me déchire à l'intérieur,
le
regard se brouille,
lassitude
dans l'effort
bruine
du matin.
Une
faible luminosité.
J'enlace
le tronc et mon visage se pose sur le bois humide.
J'écoute
vivre l'arbre et lui transmet les secrets de mon cœur.
Alors
je pousse la porte.
Elle
m'attend, son visage s'ouvre, ses lèvres chantent.
Sublime Christian
RépondreSupprimerMerci de ce partage...
Bisous
L'immense baobab, en bordure de la lagune de Casamance donne naissance aux oiseaux migrateurs, est un refuge pour les singes colorés et babilleurs, une ombre pour le mammifère aquatique. (Heures Africaines)
Supprimerboucherif