Il osa regarder.
Souvent, quand le soir venait, il passait devant ce jardin plein de mystères.
Des senteurs capiteuses se dégageaient d'une flore inconnue qu'il devinait, des chants d'oiseaux et des rires, et des soupirs, des paroles chuchotées.
Il osa regarder.
La porte, ancienne de fer rouillé, grinçante, entrebâillée, l'invita à approcher son visage.
Un entrelacs de branches supportant des fruits étranges et de ronces, des fleurs aux corolles profondes et colorées, une main, un sein d'une blancheur nacrée, un visage épanoui, des lombes masquées par un buisson
d'acanthes en forme de chapiteau.
une marre, la surface irisée, chargée d'herbes aquatiques.
une marre, la surface irisée, chargée d'herbes aquatiques.
Le coassement des grenouille
Un vent léger
Le bruissement de l'eau
Un vent léger
Le bruissement de l'eau
Dégoulinant sur un tapis de roches moussues.
Et puis des fleurs étranges
Des noires,
des rouges sombres.
Elles ont des tiges démesurées,
des épines sanglantes
ployant sous le poids du calice.
Une musique dans ce jardin
et des oiseaux étranges.
Un immense bec de jais, luisant,
arme puissante et meurtrière,
prête à déchirer le visage de celui approchant
de trop prés.
LE JARDIN SECRET |
Voir ce qui ne saurait être vu...
RépondreSupprimerLe sensuel des maux sur un lit de vie
Une échappée de l'âme sur un fil conducteur
Un rêve aux effluves sensorielles...
Un sentier serpentant au travers bleus
RépondreSupprimerUne oasis cachée sous un ciel tombé
Un souffle divin enlaçant les maux encrés
Une mélodie susurrée au creux de l'envie...